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Jean-Baptiste Nicolet fonde en 1772 le théâtre des Grands Danseurs du Roi, rebaptisé « de la Gaîté » en 1792, vu que ça devenait mal vu. Reconstruit plusieurs fois, l'actuel bâtiment date de 1861 et devient le temple de l'opérette. Fermé en 1963, plusieurs projets de réouverture échouent, dont celui de J. Chirac, alors maire de Paris. En 1989, l'ancienne salle à l'italienne est carrément démolie, et ce n'est qu'en 2011 qu'il rouvre enfin comme centre des arts numériques et musiques actuelles.
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Le bâtiment de béton construit en 1922 sur les bords du canal Saint-Martin est décrit dans « les allumettes suédoises » de Robert Sabatier avant de devenir un magasin Point P. D'enseigne de matériaux de construction, il devient un centre-culturello-salle-de-concert-bar-expo-branché le 13 octobre 2004, fonction qu'il rempli avec brio depuis lors, fermetures administratives mises à part.
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Pour de vrai c'est une ancienne usine de confection de cuir. Depuis 1997 on y voit des concerts super cool, comme Of Montreal en 2007.
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Fondée en 1877 à l'initiative d'ouvriers bellevillois comme petit dépôt d'épicerie, elle évolue jusqu'à devenir une coopérative de consommation fournissant à ses adhérents tous les produits possibles (pain, viande, charbon, pantalon.) à prix quasi-coûtant. En 1912, elle réalise 5 millions de francs de chiffre d'affaires et compte 9 000 sociétaires, puis 15 000 en 1929. Elle ajoute alors à sa vocation consumériste une mission éducatrice et sociale marquant tout l'Est parisien, jusqu'à sa faillite en 1936.
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Salle de café-concert construite en 1887 à l'emplacement du Bal de la Boule noire (édifié lui en 1822), d'une capacité de 1000 places, elle se spécialise immédiatement dans la revue (genre théâtral précurseur du stand-up). Sous le plafond peint par Adolphe Léon Willette, débutent Max Linder et les soirées futuristes de Jean Cocteau. Devenue furtivement le petit music-hall La Fourmi, puis cinéma spécialisé dans le kung-fu et les films X dans les années 40, elle rouvre en 1987 avec les Rita Mitsouko.
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La Boule Noire est le non de l'ancienne goguette dont La Cigale et l'actuelle Boule Noire tiennent l'emplacement. Fondée en 1822 dans le village de Montmartre par une galante du nom de « Belle en Cuisse », son portique était surmonté d'une boule en verre éclairée, qui avec le temps et la saleté devint noire, donnant son nom à l'établissement. La salle de concert de 200 places date, elle, des années 70, cosntruite sur les restes du grand bar de l'ancienne guingette.
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D'abord bal, appelé la « Musette de Saint-Flour », puis « Brasserie des Martyrs » en 1861, fréquenté notamment par Charles Baudelaire, il est remplacée en 1873 par un café-concert baptisé le « Divan japonais », au décor japonisant immortalisé par Toulouse-Lautrec. En 1894, la pantomime « Le Coucher de la Mariée » fait scandale avec la première femme « nue » (en fait, en maillot rose transparent) de l'époque. Il devient d'ailleurs cinéma porno avant de rouvrir en 1997 sous sa forme actuelle.
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Anciennement « l'Ange Rouge », James Arch a l'idée d'y ouvrir une discothèque permettant aux jeunes de banlieue de s'y rendre par bus, ce qui est fait le 30 septembre 1965. S'y succéderont Salvador Dali, Téléphone et les Beatles. Le succès est tel que la même année Gainsbourg (Qui est in/Qui est out), Antoine (Les élucubrations) et Michel Delpech (Inventaire 66) y font référence dans leurs chansons, NPNM.
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En 1888, Joseph Oller, l'inventeur du PMU et du Moulin Rouge fait édifier ses Montagnes Russes. Les autorités, craignant un incendie, les démolissent mais Oller rebâtit une salle de spectacle de 2 000 places : l'Olympia donc. Devenu cinéma de 1929 à 1954, l'ancien music-hall est entièrement reconstruit par Jacques Haïk, créateur du Grand Rex, et a, depuis, vu se produire Edith Piaf, Barbara, Brel, Brassens, les Beatles, Rolling Stones, David Bowie, Bob Dylan, Led Zeppelin, Ramones, etc.
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Construit en 1983, sous l'impulsion de Jack Lang, pour remplacer le Pavillon de Paris, gigantesque halle de 10 000 places qui a vu passer Pink Floyd, Bob Marley ou encore Queen. Le Zénith, qui devait ne durer que 3 ans, et bien que plus modeste (6 300 places, plus grande salle parisienne), a au contraire essaimé dans toute la France. Inauguré par Renaud en 1984, la quasi-totalité des plus grands groupes s'y sont produit dès lors.
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Créée dans le milieu des années 90 au milieu des Folies du parc de la Villette, la salle fut d'abord nommée Hot Brass et fut un lieu essentiellement consacrée au Jazz et à la Black Music. Relancée en 2000 sous son nom actuel avec des peintures murales, ses 700 places et sa taille modeste ont vu l'émergence de groupes comme Calexico ou The Neptunes. Dites bonjour aux gens du Motel !
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Première étape du grand réaménagement du quartier de Bercy durant les années 80, la pyramide d''herbe du Palais Omnisports de Paris-Bercy est inaugurée le 3 février 1984 par Jacques Chirac, alors maire de Paris. D''une capacité de 3 500 places assises à 18 000 debout, il accueille des courses de vélo, un Masters de Tennis, des coupes du monde de Jeux vidéo et des concerts gigantesques (entre autres). Il est renommé "AccorHotels Arena" en octobre 2015. Une histoire à dormir debout.
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Le « Ba-Ta-Clan », du nom d'une opérette d'Offenbach, ouvre ses portes en 1864 comme café-concert, Charles Duval ayant réalisé la magnifique architecture en pagode chinoise d'origine. Bigot y inventa le légendaire bigophone pour le comique Bienfait et sa chanson « Méli-Mélo », Buffalo Bill (le vrai) y chassa les indiens et Aristide Bruant y poussa la chansonnette. Transformé en cinéma de 1926 à 1969, un incendie détruisit les beaux balcons en 1933, avant de réouvrir en 1983 comme haut lieu du post-punk.
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De nombreux établissements de café-concert s'y sont succédés de 1850 à 1909 : Le Saint-Pierre, les Folies d'Athènes, le Nouveau Casino (déjà)... ainsi qu'un cinéma dans les années 1910, le Casino Oberkampf, avant d'être transformé en atelier de maroquinerie. La salle actuelle, moderne et totalement insonorisée, ouvre en 1999 à l'instigation des propriétaires du Café Charbon mitoyen.
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Construit comme lieu de spectacle au milieu d'une étendue d'arbres par le duc de Richelieu vers 1730. Transformé en Tivoli en 1810, puis en église de la Sainte-Trinité en 1851 avant que Haussmann ne la déplace à son emplacement actuel et fasse du lieu une gigantesque patinoire à roulette de rue de Clichy à rue Blanche. Divisé en deux parcelles il devient le Palace Théâtre côté Clichy et le Nouveau-Théâtre (futur Théâtre de Paris) en 1890. Le « Casino » actuel date lui de 1922.
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Le « Trianon-Concert » est fondé en 1894 sur le jardin de l'Élysée-Montmartre proche. Il y accueille les stars du cancan de l'époque et potes de Toulouse-Lautrec, La Goulue et Valentin le Désossé, avant de bruler ainsi qu'une partie de l'Élysée-Montmartre en 1900, en pleine « Belle Époque ». Joseph Cassien-Bernard, élève de Charles Garnier (comme l'opéra) et architecte du pont Alexandre III, le reconstruit en théâtre en 1902. Depuis il accueille les auditions de la Nouvelle Star. Pas de bol.
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Le Cabaret Sauvage est créé en 1997 sur le modèle du chapiteau le Magic Mirror, par son directeur artistique Méziane Azaïche. D'origine algérienne, il lance les Nuits Berbères en 2006.
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En 1870, l'archevêque de Paris installe au 104 rue des Vertues, désormais rue d'Aubervilliers, le service des pompes funèbres de la ville. Installé à la place des abattoirs de Villette-Popincourt, le long des voies ferrées de la gare de l'Est, le bâtiment réalisé sous la houlette de Baltard fait la taille de la place de la République, héberge 1000 employés, 6000 cercueils en réserve et 300 chevaux en sous-sol. Le centre culturel actuel, poumon d'un quartier difficile, ouvre le 11 octobre 2008.
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Créée en 1992, cette salle est dotée d'une capacité de 500 places, dont la moitié assises. On la soupçonne d'être une ancienne usine, mais il est très difficile d'avoir des informations sur le sujet. Sauras-tu nous aider ?
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Le joyaux des travaux haussmaniens n'aurait jamais dû être construit par l'architecte Charles Garnier, qui lui donna son nom. Napoléon III et son épouse Eugénie avaient déjà jeté leur dévolu sur leur pote Viollet-le-Duc, déjà responsable de la restauration de Notre-Dame et Carcassone, mais firent quand même un concours, dont le résultat surpris tout le monde. Sa construction dura d'août 1861 à janvier 1875. Le lac qui abriterait le fameux fantôme est en réalité la rivière de la Grange-Batelière.
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L'ingénieur Gustave Lyon, directeur de la manufacture de pianos Pleyel située Plaine Saint-Denis, veut construire une salle de concert symphonique de 3'000 places. Réalisée par Jean-Marcel Auburtin aidé d'André Granet, gendre de Gustave Eiffel et architecte du Splendid, elle sera inaugurée le 18 octobre 1927, avec une acoustique révolutionnaire pour l'époque. Las, un incendie endommage le bâtiment dès 1928, et un écho appelé le « fantôme de Pleyel » en terni la qualité, jusqu'à sa rénovation de 2006.
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Inauguré en 1960, il constitue une véritable prouesse technique : la coupole en structure Eiffel composée de 1 100 panneaux d'aluminium de 200 tonnes est inscrite aux monuments historiques. À cette époque, c'est la seule salle de la capitale pouvant accueillir jusqu'à 5 000 spectateurs. Dès sa première saison, le palais des sports accueille les plus grands spectacles. Depuis, même si aujourd'hui les sports ne sont plus à l'affiche des centaines de milliers de spectateurs y ont applaudi de nombreux artistes.
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Construite à la place de l'ancienne gare de la Bastille et conçue par l'architecte Carlos Ott, cette salle, plus grande et plus moderne que Garnier, est inaugurée le 13 juillet 1989, veille du bicentenaire de la prise de la Bastille. Elle faisait partie des "Grands Travaux" de Mitterrand, si personnellement impliqué dans ce projet que les chefs de chantier en référaient directement à Tonton, même pour des détails ! Il aurait notamment tranché sur la couleur des sièges. Noirs, pour ceux que ça intéresse.
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En 1714, la troupe de la foire Saint-Germain prend le nom d'Opéra-Comique et son style est fixé par décret, pour empêcher toute concurrence avec la Comédie-Française : il s'agira de dialogues parlés intercalés dans du théâtre chanté. La troupe inaugure en 1783 la salle Favart et y séjourne depuis, malgré plusieurs incendies. La salle actuelle, troisième du nom, est inaugurée en 1898, après un incendie qui a coûté la vie à 84 personnes en 1887. Un opéra pas si comique, finalement...
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Inaugurée en 1913, cette salle, principalement dédiée à la musique classique et à l'opéra, a accueilli des œuvres pionnières du 20e siècle : en 1913, la création du Sacre du Printemps, de Stravinsky, y crée un tel choc que ses détracteurs et ses partisans en viennent aux mains dans la salle... En 1925, la "Revue nègre" s'y produit, lançant la carrière française d'une certaine Joséphine Baker. Le restaurant sur le rooftop n'a pas d'existence administrative officielle, car il a été construit sans permis.
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Le Théâtre du Châtelet est inauguré en 1862 en présence de l'Impératrice Eugénie. Il est le fruit de la restructuration de Paris par Haussmann, comme son voisin le Théâtre de la Ville, juste en face. Il a accueilli tous les styles de musique, et notamment de nombreuses opérettes à grand spectacle au 20e siècle. L'une des plus célèbres, le Chanteur de Mexico, est restée à l'affiche pendant 905 représentations dans les années 50, avec à sa tête la star de l'époque, Luis Mariano. Mexico, Mexiiiiiiiiico.
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La structure très enveloppante de cette salle de 2400 places, déjà attendue comme ayant la meilleure acoustique du monde, permet que la distance entre le chef d'orchestre et le spectateur le plus éloigné ne dépasse pas 38m. Le bâtiment, bien qu'inachevé, et avec un budget initial triplé, a été inauguré en janvier 2015, en l'absence de son architecte Jean Nouvel, qui boudait. Les lignes du bâtiment sont censées évoquer « des nappes immatérielles de musique et de lumière ». Admettons. On dirait surtout un gro
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Un des 42 ouvrages complémentaires construits entre 1870 et 1885 sur toute la France dans le cadre du système complémentaire Séré de Rivières. Usine de munitions jusqu'en 1990, rachetée au ministère de la Défense en 1999, la Batterie devient en 2006 un pôle musical avec une salle de concert pour 450 spectateurs. Elle accueille régulièrement des artistes en résidence, qu'ils soient confirmés ou amateurs. De bâtiment militaire à salle de concert, quand on vous dit que la musique adoucit les mœurs !
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En s'appuyant sur plus 20 ans d'expérience de scène du Tremplin, le Hangar est ouvert en 2007 avec une salle de concerts de 300 places. Ce lieu a l'ambition de stimuler la curiosité du public par une programmation variée, ouverte, et abordable au plus grand nombre. On a pu ainsi y voir des artistes de gros calibre comme Origines contrôlées, Moriarty, Fishbone, Fred Wesley, Féfé, The Gladiators, Parabellum, No One is Inocent, Lofofora.
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Ouverte en 2006, La Dynamo peut accueillir jusqu'à 600 personnes. Elle est conçue spécifiquement pour l'écoute du jazz et des musiques du monde. On y mène aussi des actions musicales en direction des habitants du département. En provenance de Paname, un coup de pédale suffit pour écouter de la musique électrisante.
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Ouverte en 2009 sur les vestiges d'une ancienne menuiserie, ce lieu s'enthousiasme à faire partager la chanson comme un acte citoyen, mais pas n'importe quelle chanson : la chanson artisanale, la chanson cousue main ! La Menuiserie a, depuis son ouverture, accueilli des artistes aussi différents que Jacques Bertin, Margot Cavalier, Fatras, Nicolas Bacchus, 3 minutes sur Mer... Un vrai éclectisme régi par une seule règle : le talent. Et puis, on peut y manger avant les concerts... que demander de plus ?
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Quand le centre sportif réservé aux employés de l'usine Valéo ferme ses portes, la ville de Saint Ouen ne sait trop que faire de cet immense complexe de 4 000 m² situé aux portes de Paris. En 2001, une équipe à l'origine de plusieurs initiatives culturelles indépendantes transforme finalement ce mastodonte en un espace au service des citoyens. Lieu de résidences artistiques, de spectacles, d'ateliers, et maison du MoFo festival, Mains d'œuvres est avant tout un artisan de la convivialité et du lien social.
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Cette salle de 450 places tient son nom de la forme du bâtiment qui, vu du ciel, ressemble à un saxophone. Depuis sa création en 1991, le Sax s'appuie sur une programmation musicale élargie à l'ensemble des musiques actuelles, et sur des spectacles variés (théâtre, danse, jeune public, marionnettes).
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Inauguré en 1992, promu pôle départemental des musiques actuelles par le conseil général en 1999, l'Espace Michel Berger propose une cinquantaine de concert par saison. Sa salle de 500 places est devenue un passage obligé dans le département pour tous les amateurs de chanson, d'électro-jazz, de hip-hop, de rap ou de métal. On y a vu s'y produire des groupes tels que Louise Attaque, FFF, Les Ogres de Barback, The Do, Mina Tindle, La Femme, Tété, C2C, Camille, Alexis HK, Phoenix.
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File 7 : drôle de nom. Pour la petite explication, les plans architecturaux se lisent par "file". Lors des réunions de chantiers, les techniciens définissent les espaces en parlant de la file C ou 5. La file 7 a posé d'énormes difficultés techniques et a beaucoup fait parler d''elle. Au moment de trouver un nom avant l'inauguration, c'est donc naturellement que le nom de File 7 est arrivé. Pas de dossiers cachés, juste un mot qui sonne et qui renvoie à des souvenirs pour quelques acteurs du projet.
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Ouvert en 1984, Le Plan est un haut lieu de l'histoire du rock en France. Il a vu passer des groupes mythiques tels que les Ramones ou Motörhead. C'est en 2014 que le Plan déménage dans ses nouveaux locaux permettant d'accueillir 830 personnes. Fidèle à son origine rock, la programmation se diversifie néanmoins pour proposer aussi de la soul, du blues, du jazz, de l'électro. Assurément, un bon Plan pour passer un bon moment.
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Anciennement halle aux fleurs, manufacture de maroquinerie de luxe puis théâtre, le Pan Piper ouvre ses portes en 2012. Il offre une atmosphère confortable et intimiste à ses 550 spectateurs. Le Pan Piper a accueilli des artistes tels que La Femme, Run The Jewels, Guts, La Maison Tellier, Barcella, Big Flo & Oli, Joke, Raashan Ahmad. Situé à deux pas du Père Lachaise, l'ambition de ce lieu est bien de tenter de réveiller les morts.
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Construit à Dartmouth en 1955, ce bateau-feu, anciennement baptisé « Osprey », guide les bateaux sur la côte irlandaise jusqu'en 1975. Il sert ensuite de dépôt de fuel puis de logement pour pilotes. Il arrive en France en 1997 et se pose sur les bords de Seine pour devenir, en 1999, le Batofar. Depuis, le Batofar guide toujours les gens, mais cette fois dans un voyage musical et festif aux styles très différents : hip-hop, soul, électro, techno pure et dure.
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Issus d'un atelier de fabrication de chapeaux créé en 1919, transformés en collège, puis mis à la disposition de la MJC, ces locaux deviennent en 1992 le Café Club de l'Usine à Chapeaux. Cette salle de 250 places propose une programmation permettant de découvrir des groupes locaux, nationaux et internationaux dans un cadre convivial. Un festival est organisé chaque année avec Chanso'tone qui met l'accent sur la découverte d'artistes émergents de la scène française. Chapeau bas, l'artiste.
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Installé depuis octobre 2006 dans la ferme du Plessis-Saucourt à Tigery, Le Silo accueille des spectacles divers allant du café-théâtre aux concerts de musiques classique, jazz ou actuelles. Si la programmation s'organise autour d'artistes professionnels confirmés, cette salle offre régulièrement à de jeunes talents locaux, en première partie, de faire leur “première scène”. Histoire de séparer le bon grain de l'ivraie.
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Créé en 2002, situé à deux pas du canal de l'Ourcq, le Canal 93 dispose d'une salle permettant d'accueillir 400 personnes. Sa programmation est axée autour du rock et des musiques actuelles. En plus d'être une salle de spectacle, Canal 93 est aussi une pépinière de jeunes talents ! Parmi les anciens du lieu qui volent aujourd'hui de leurs propres ailes : Kery James, Souad Massi ou encore Féfé.
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Investissant les locaux d'anciennes cuisines centrales, avec de grandes chambres froides, les Cuizines de Chelles sont inaugurées en 2002. La programmation de cette salle de 270 places couvre tout le spectre des musiques actuelles (pop, chanson, rap, musiques électroniques, reggae, métal.). Dans ce lieu, nous avons pu voir Asaf Avidan, Debout sur le Zinc, Sexion D'assaut, Izïa, Lofofora, Moriarty, Brigitte, Biga Ranx. On peut dire qu'il y en a pour tous les goûts, aux Cuizines.
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Le nom de ce lieu fait référence à une ancienne salle située tout près, et disparue en 1967 après avoir été un des hauts lieux du music-hall parisien. Inauguré en 2008, le nouveau lieu accueille des concerts de chanson, de rock, de musiques du monde, de jazz, ainsi que des comédies musicales, des spectacles de magie et d'humour. Il peut recevoir de 500 à 800 personnes et est installé dans un immeuble datant de 1911, à la place de l'ex-théâtre de l'association fraternelle des Chemins de Fer.
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Cette péniche se mue en café-concert en 1997, et change de nom pour porter celui d'un port de pêche égyptien qui fût le théâtre d'une grande bataille en 1942. El Alamein est un lieu de spectacle atypique, avec sa terrasse jardin, sa déco en mobiliers asiatiques et tableaux champêtres. C'est un lieu incontournable de la chanson française et des musiques actuelles. El Alamein signifie "le monde double" : le passage du monde éveillé au monde du rêve. Embarquez donc pour un beau voyage.
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Ancienne gare routière reconvertie en 1992, le Glazart est peu à peu devenu le lieu culte de la scène underground parisienne. Sa programmation mélange électro, funk, post-rock, drum'n'bass, métal, reggae, dubstep, noise, hip-hop, trance. Mais le Glazart ne se limite pas aux concerts à l'ambiance underground. Tous les étés, il se pare de sable fin, de transats, de canisses pour nous offrir des concerts sur la Plage en plein air. Un air de vacances, à 2 pas du périph.
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Au début du siècle dernier, ce lieu était une usine qui abritait la biscuiterie Brun. Ce n'est qu'au début des années 2000 que le Studio de l'Ermitage est devenu une salle de concert. Ce lieu de 250 places est très orienté jazz , musiques du monde et bals populaires. Vous pourrez vous trémousser dans la salle en rez de chaussée, ou alors profiter de la vue en sirotant un verre sur la mezzanine.
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Réhabilitée en 1996, cette maison de quartier est baptisée « l'Observatoire » en 1998. Elle devient aussi le siège de COMBO 95, réseau des Musiques Actuelles en Val d'Oise. Dans cette salle de 500 places, tous les styles se croisent. Pas moins de 500 groupes se sont déjà produits sur cette scène dont Les Wampas, M, Les Ogres de Barback, Tété, Axel Bauer, Louis Bertignac, La Ruda, Youssoupha, Caravan Palace, Mass Hysteria, Zaz, Chinese Man. Une programmation à observer avec attention !
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Créée à l'initiative de la mairie de Savigny-le-Temple en 1999, L'Empreinte est une salle dédiée aux musiques actuelles. D'une programmation rock et métal, l'affiche de cette salle de 400 places s'est étoffée pour accueillir une production plus éclectique (funk, pop, chanson, hip hop, etc...) et qui met en avant artistes professionnels comme découvertes. Les prix sont attractifs, la vue du bar-restaurant est imprenable. Qu'attendez-vous pour aller y faire un tour ?
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Inauguré en juin 2010, le Deux Pièces Cuisine est un équipement municipal précurseur totalement dédié aux musiques amplifiées. Avec sa salle de concerts de 400 places, ce lieu propose entre 45 et 50 concerts par an présentant différentes esthétiques musicales : musiques du monde, culture du rock ou du hip-hop. Ses cinq studios (quatre d'enregistrement et un de répétition) font de ce centre le plus grand de la région.
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Lorsqu'il ouvre ses portes en 1991, Les Instants Chavirés est d'abord tourné vers le jazz contemporain. Peu à peu, la programmation s'oriente vers les musiques improvisées, et devient comme une sorte de laboratoire où seraient testées des musiques expérimentales. On y entend du free jazz, des musiques électro-acoustiques, du rock déstructuré. Des allumés du monde entier viennent nous faire entendre ici leurs folies sonores. Un lieu sans pareil, pour ceux qui n'ont pas leurs oreilles dans leurs poches.
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Propriété de la facture de pianos du même nom, la salle Gaveau est inaugurée en 1907. Elle a pour vocation la musique de chambre et pour piano, mais sa scène permet aussi d'accueillir des ensembles plus importants, comme l'Orchestre Lamoureux qui y réside depuis plus d'un siècle. Les pianos Gaveau font faillite en 1963 mais, heureusement, un couple de mélomanes rachète la salle, la sauvant de justesse de la démolition. Un promoteur voulait y construire un parking ! Et là, à part un concert de klaxons.
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En 1998, une forge abandonnée située dans le quartier populaire de Bastille, aujourd'hui un club-bar-restaurant-salle de concert, rien que ça. Créé par la comédienne Mary De Vivo, ce lieu nous réserve bien des surprises. Au milieu d'une déco baroque, cette salle a vu passer des grands noms de la chanson, Placebo, Toto, Indochine, Radiohead, Alain Souchon, etc. Mais c'est aussi un restaurant qui nous propose une cuisine fine et des brunchs sur fond de live jazzy. Idéal pour faire le plein de bonnes énergies.
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Le New Morning est d'abord un club de jazz. suisse. Fort de son succès, il est décidé d'ouvrer une nouvelle adresse à Paris. Ce New Morning est situé dans les locaux de l'ancienne imprimerie du journal Le Petit Parisien. Cette salle de 500 places ouvrit ses portes en 1981. D'abord consacrée au jazz, il s'est ouvert au blues puis au rock, et maintenant à la chanson et aux musiques du monde. Se sont produits au milieu de sa déco de type loft des grands noms comme Prince, BB King, Goldman, Michel Berger.
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Ouvert en 2004, occupant une partie des locaux d'un hôtel industriel construit en 1910, l'OPA n'est pas une opération boursière mais bien un lieu dédié à la musique. Aménagé en un loft à la New Yorkaise, l'OPA propose une programmation dans la veine de la musique pop-rock et aux accents folk, soul et jazz, et le weekend de musique électronique. Après des années de bons et loyaux services, l'OPA se retire pour faire place au Supersonic.
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Énième "Grand projet" de Tonton Mitterrand, la Cité de la Musique est inaugurée en 1995 sur le site des anciens abattoirs de la Villette. Outre sa salle de concert modulable (jusqu'à 1 600 places), elle abrite aussi un amphithéâtre, des lieux de documentation et d'exposition, ainsi que le Musée de la Musique. Accueillant tous les styles (classique, jazz, pop, electro, world...), elle est, depuis l'ouverture de son imposante petite sœur, tristement renommée en "Philharmonie 2". Je ne suis pas un numéro !
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C'est dans cette salle de bal ouverte en 1807, décrite par Zola dans l'Assommoir, qu'est créé un nouveau style de danse, le cancan, par des artistes aux noms poétiques : la Goulue, Valentin le Désossé, Grille d'Égout... Puis son usage se diversifie : bals costumés, clubs révolutionnaires, patinoire... Dans les années 50, elle devient salle de boxe, de catch, et de striptease... Entièrement dédiée à la musique depuis les années 70, la salle est fermée depuis un incendie en 2011. Réouverture prévue en 2016.
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Surnommée "l'armoire" en raison de son exiguïté, cette salle de 492 places et 50 musiciens, construite en 1929 et nommée en l'honneur du pianiste et pédagogue Alfred Cortot, surprend par sa disposition en T et sa structure en béton armé apparent, typique de l'architecte Auguste Perret. Elle accueille notamment, depuis 1981, "les Concerts de Midi & Demi" (entrée libre), permettant aux meilleurs élèves et aux professeurs de l'École Normale de Musique de Paris de se produire dans une acoustique exceptionnelle.
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Cette salle de 199 places en parterre (les balcons, non restaurés, sont inutilisés) est construite en 1937 et devient la résidence de l'Orchestre Colonne, l'un des plus anciens orchestres associatifs parisiens. Son excellente acoustique lui vaut aussi de servir de studio d'enregistrement pour la maison Philips pendant près de 50 ans. Le bâtiment, qui appartenait initialement à un syndicat d'imprimeurs, est finalement racheté par l'orchestre en 2010. Nul doute que sa vente a dû faire 5 colonnes à la une.
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Inaugurée en 1811, cette salle accueille notamment la création de nombreuses œuvres de Berlioz. Elle tombe en désuétude dans les années 40 à cause de sa faible capacité et de contraintes de sécurité. Restaurée et mise aux normes en 1985, elle est depuis lors impropre aux concerts. Un comble pour un lieu dont l'acoustique exceptionnelle lui avait valu le surnom de "Stradivarius des salles de concert" ! Elle reste aujourd'hui utilisée pour les ateliers d'élèves du Conservatoire National d'Art Dramatique.
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Ce théâtre haussmannien, inauguré en 1862 en même temps que son jumeau et voisin du Châtelet, abrite dans un premier temps la troupe du Théâtre-Lyrique, qui y crée notamment des œuvres majeures de Gounod, Bizet et Berlioz. Détruit par le feu lors de la Commune, il est reconstruit en 1874, et Sarah Bernhardt en obtient le bail en 1898, lui donne son nom, et le dédie à l'art dramatique. Dans les années 90, il est renommé "Théâtre de la Ville" et s'ouvre à nouveau aux musiques mais aussi à la chorégraphie.
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Cette guinguette ouvre en 1821, hors de l'enceinte des Fermiers généraux, pour échapper aux taxes sur le vin. L'affaire prospère et la salle actuelle, dont l'accès se fait par un long couloir "magique" de 100 mètres, est inaugurée en 1865 et devient très vite la salle des grands bals de l'Empire. Le lieu est ensuite utilisé pour des expositions, de la boxe et du catch (Lino Ventura y combat en 48), et comme studio d'enregristrement. Après la guerre, les soldats américains en font aussi un haut lieu du jazz.
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Le théâtre des Folies Bergère est une salle de music-hall ouverte en 1869. En 1886 son directeur artistique Édouard Marchand y importe le « music-hall », inventé à Londres en 1852. C'est cependant son successeur Paul Derval qui en 1918 va imposer les femmes dénudées et les plumes, propulsant les Folies dans la légende. Il fait revenir la star afro-américaine Josephine Baker en France en 1936, qui prend alors la nationalité française. Sa figure dansante, impériale, orne d'ailleurs toujours la façade du lieu.
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Créée en 1984 lors de la transformation de la MJC de Saint-Germain-en-Laye, La CLEF (Culture, Loisirs Et Formation) est un lieu de création, de vie collective, d'échange et d'accompagnement des pratiques. Ce lieu dispose de 2 salles de concerts de 500 et 200 places, de studios de répétition, d'enregistrement. Depuis 25 ans, ont été programmés plus de 1500 groupes amateurs et professionnels. Une vraie clef de voute de la musique actuelle dans les Yvelines.
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Dans cette petite salle pouvant contenir une centaine de spectateurs se produisent des chanteurs d'expression française, de chanson "non crétinisante", dans la tradition des cabarets rive gauche. C'est un groupe de bénévoles réunis au sein de l'association Thank You Ferré qui gère ce Forum depuis 2001.
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En novembre 2001, les frères Vivante ouvre le Triton. Le nom vient du « triton » représentant en musique un intervalle de trois tons, dissonant, jugé maléfique et proscrit à l'époque de l'Inquisition. On croise dans les deux salles de ce lieu du jazz « essentiel », des musiques du monde, des musiques « progressives ». C'est même un établissement phare dans le monde du jazz européen. On peut dre que la musique y est, comme la direction de ce lieu, bien Vivante.
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Dans un décor constitué de meubles de récupération, ce lieu ouvert en 2008, anciennement nommé L'Affiche, offre une salle de café et un espace consacré aux concerts. La programmation est folk, rock, électro, reggae... Plusieurs artistes se succèdent chaque soir. Des DJ viennent également mettre de l'ambiance, notamment RKK de Nova. L'International est devenu un lieu incontournable de la capitale, un carrefour où les artistes de tous univers se cotoient. Et un établissement bondé de monde tous les soirs !
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Haut lieu de la chanson créé en 1947, Les Trois Baudets ont vu défiler des jeunes gens nommés Jacques Brel, Georges Brassens, Serge Gainsbourg... Remplacé en 1967 par le cabaret érotique Topless, puis l'Erotika en 1978, il a fermé en 1996. Ce n'est qu'en 2009 qu'ouvre à nouveau cette salle de 250 places. La programmation revient aux origines. La chanson y est à l'honneur avec des talents émergents de la scène francophone, ceux qui se trouvent au milieu du gué, entre la débrouille et une vraie carrière.
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La Dame de Canton est la dernière jonque chinoise à avoir sillonné les océans pendant près de dix ans et fait escale dans plus de 40 pays. En 1995, elle décide de jeter l'ancre. Elle devient alors un dénicheur de talents incontesté et l'une des scènes musicales les plus réputées. Cette jonque, longtemps appelée la Guinguette Pirate, a accueilli de nombreux artistes aujourd'hui reconnus, tels que Louise Attaque, la Grande Sophie, Bénabar, Noir Désir, M, Thomas Dutronc, Mademoiselle K, Tété, Sanseverino.
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Gare ouverte le 16 novembre 1863 sur la ligne de Petite Ceinture, au niveau du raccordement avec la ligne des Docks de Saint-Ouen. Elle est reconstruite en 1889 lors de la suppression des passages à niveau, puis fermée en 1934 comme le reste de la Petite Ceinture. Le cinéma Le Lumière s'y accolle en 1938, avant de faire sa dernière séance à la fin des années 50, suivie par la fermeture de divers commerces. Une salle de concert appelée le Hasard Ludique a ouvert fin 2016 pour remplacer tout ça.
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Jean de Berbisy, écuyer de Charles le Téméraire, construit un premier château au 16e siècle. L'actuel fut bâtit en 1740 par l'architecte Gaudot. Devenu relais de poste au 19e, il accueille les amours de George Sand et Frédéric Chopin. En 1962 il est acheté par le compositeur Michel Magne (Fantomas, les Tontons Flingueurs.), qui le rénove et en fait un studio d'enregistrement. Un incendie en 1969 n'empêche pas T-Rex, Pink Floyd, Michel Polnareff, David Bowie et Iggy Pop d'y enregistrer des chefs d'œuvre.
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La Ferme du Buisson est un centre d'art et de culture regroupant deux salles de spectacles et trois salles de cinéma et de théâtre ainsi qu'un centre d'art contemporain et une bibliothèque. Le centre est devenu "Scène nationale" en 1990 dédié aux spectacles vivants. Le site est le résultat de la restructuration des anciennes usines de la chocolaterie Menier. [par MegaFuriousMILF]
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L'auditorium Jean Cocteau propose une programmation artistique municipale et associative de spectacles et de concerts. Son café attenant est un lieu de rencontres, d'échanges et de discussions façon "café-philo". [par MegaFuriousMILF]
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Projet Jeunesse initié en 1994, le Café de la Plage est une structure municipale maurepasienne qui œuvre dans le champ des Musiques Amplifiées*. C'est à la fois un lieu de diffusion (concerts, expos, humour, etc.) et un lieu d'accompagnement artistique. Depuis plus de 20 ans, il accueille des artistes en développement, pour certains devenus professionnels reconnus (La Rumeur, Sanseverino, ZAZ, Shaka Ponk, les Wampas, M,.). Il ne nous manque plus qu'un mojito et un transat, et tout est parfait.
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Situé au bord du Canal Saint Martin, dans un environnement riche de son histoire et en plein renouveau culturel, l'Espace Jemmapes est un lieu privilégié pour la diffusion du spectacle vivant. Depuis quelques temps, il se spécialise dans la diffusion de la chanson et des musiques « transversales ». Le confort de la salle de 150 places, son implantation, son équipement technique sont des atouts appréciés pour la présentation d'artistes en développement et les nouveaux spectacles d'artistes confirmés.
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Le Petit Bain a émergé l'été 2011 sur les flots avec des ambitions culturelles de tous bords. Danses, concerts, expos, art végétal et soirées : la programmation est vivante et de très bonne qualité, comme la table de son restaurant. Ce lieu sur trois niveaux mélange les genres et souhaite faire émerger de nouvelles tendances. La salle de concerts peut accueillir 450 personnes pour des prestations de rock vietnamien, de tango turc ou du hip hop africain ! De belles curiosités musicales à découvrir.
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L'espace B est à l'origine un bar et restaurant kabyle ouvert depuis près de 40 ans. S'il possède une salle de concert discrète depuis longtemps, l'arrivée d'une nouvelle équipe en 2010 l'a ouvert à de nouveaux horizons musicaux, du post-punk au folk expérimental en passant par le synthpop. Anciens musiciens eux-même, l'équipe est toujours attentifs aux nombreux groupes français ou étrangers de passage. « Resto, Club, Concert, Amour, Expo » comme ils disent.